vendredi 24 juillet 2009

Stealer!

Juillet 2009, à Sedona




Eté 2009, c'est le voyage génial aux USA. Tu as tout organisé, au millimètre. Roadbook en main dès le départ, tout est tracé, et la famille sensée fêter la retraite des parents est emportée sur les traces de son pionnier, qui nous invite à re-parcourir les chemins aventureux de son adolescence. Evidemment quelques imprévus aussi inattendus qu'amusants ont bousculé le Travel Book: le fameux "stealers" aux guichets des aéroports, une ville de Dublin improbable, des achats de carte téléphone qui traînent un peu en longueur, le DVD del Monte à l'accent congolais, le confort suranné du F-GITF de mars 1992 pour le retour.

jeudi 23 juillet 2009

40- Le quai des pêcheurs

Mes parents sont à la retraite tous les deux. Vincent me propose plusieurs cadeaux au choix: un voyage en Scandinavie, un voyage en Indonésie, ou un voyage aux Etats-Unis. L'idée est de partir en mode famille élargie. A 10 au moins. Je préfère opter pour une peinture, mais ma feinte ne tient pas face à sa détermination. Cette fois, il va falloir faire chauffer les passeports. Il prend tout en charge. La présentation de la révélation, les étapes du voyage, les billets d'avion, les locations d'appartement, l'agenda quotidien, même les courses en ligne pour le jour de l'arrivée. Il a évidemment choisi son pays favori. On part 3 semaines en juillet 2009 pour New York puis San Francisco, avec une semaine intercalée en Recreational Vehicle. Ce fut un voyage génial, pour tout le monde, avec mille anecdotes différentes. Je reste marqué par sa capacité d'organisation, hérité du temps du bal du lycée. Le chef de meute est en alerte. La veille, tout est en place dans une pochette de voyage, avec une fiche par jour, tous les numéros, les contacts, les plans de back-up, ... L'excitation à Roissy est déjà palpable, les enfants sont de véritables piles, mais leurs aînés, moi le premier, sont encore plus fébriles, c'est amusant. Vincent portera tout de bout en bout, sans relâche, apportant en plus sa bonne humeur et son sens de l'animation. Les appartements qu'il a loués, notamment celui de San Francisco, me rappelle l'épisode de la Maison des Chevaliers. Tout est d'un luxe délicieux. Légèrement débordant, mais si délicieux. Vincent et Christelle nous font découvrir une partie de leur monde, celui des étés 1994 et 1995, mais aussi celui qui porte leurs rêves futurs. L'énergie déborde. Les enfants inventent le da-da-da, le comptoir d'US Airways tremble devant les lourdes chaussures de papa, la langue de Molière connaît des approximations chez El Monte, les restaurants de Sedona sont multiples, l'hélicoptère survole le grand canyon, 80 dollars sont immédiatement gagnés au Mandalay Bay, les Perez perdent leur emplacement à Monterey, Dublin n'est pas que la capitale de l'Irlande, Lafayette est un général matinal, et la Napa Valley nous offre un dernier verre, avant le retour.